samedi 28 août 2010

Pour la dédicace de la cathédrale

Dédicace de la cathédrale

C’était exactement le 6 août 1182, sous le règne de Rodolphe de Habsbourg. L’évêque de Lausanne s’appelait Roger de Vico Pisano. C’est lui qui est venu à Fribourg consacrer la première église de cette ville fondée par le duc Berthold IV en 1157. Elle était déjà dédiée à St-Nicolas de Myre, un saint très populaire en Europe depuis que les marins de Bari, en 1087, avaient transféré ses reliques en Occident pour les soustraire aux invasions musulmanes.

Que de chemin parcouru depuis lors !

Un siècle plus tard, à savoir en 1283, on commença la construction d’une nouvelle église, plus grande et de style gothique, pour l’essentiel, celle que nous admirons aujourd’hui. Mais il faut relever que chaque siècle a laissé les traces d’adjonctions et d’embellissements. La tour actuelle, devenue le symbole même de notre bonne ville, n’a été terminée qu’en 1490.
A la suite des guerres de Bourgogne, Fribourg est devenu canton suisse en 1481, et l’église de St-Nicolas le centre de ralliement des nouveaux confédérés, pour la première fois avec des citoyens de langue française.
On ne pouvait pas en rester là puisque l’église de notre voisine de Berne avait obtenu de devenir collégiale, avec un chapitre de chanoines en 1484. C’est pourquoi les autorités civiles ont demandé le même honneur pour Fribourg, ce qui fut accordé par le pape Jules II le 20 décembre 1512. Même si actuellement le prévôt a renoncé à la crosse et à la mitre, attendez-vous à quelques belles célébrations de commémoration en 2012 pour fêter les 500 ans de notre chapitre de chanoines.
Comme vous le savez sans doute, c’est en 1924 seulement, après plusieurs siècles de négociations, que la collégiale de St-Nicolas est devenue cathédrale pour offrir –enfin !- une église digne de ce nom à l’évêque de Lausanne et Genève, privé de cathédrale depuis la Réforme du début du 16ème siècle.

Tout ça, c’est pour le sanctuaire, le bâtiment, les murs, si beaux qu’ils soient, comme ne cessent de le découvrir les milliers de visiteurs qui viennent, chaque année, admirer notre cathédrale, avec ses multiples trésors d’art et témoignages de piété. Car il faut que notre chère cathédrale demeure le temple de Dieu, la maison de l’Eglise, un lieu ouvert à tous, certes, mais d’abord un espace de prière et de liturgie qui rassemble et nourrisse le peuple de Dieu.

Pour le rassemblement autour de la parole et de l’eucharistie –sauf aux grandes circonstances- il faut bien le constater, actuellement nous ne sommes plus tellement nombreux. C’est une souffrance, un souci, une tristesse.

C’est là que l’apôtre Paul a encore quelque chose à nous dire. Quand il écrivait aux quelques chrétiens qu’il avait guidés vers la foi dans la grande ville païenne de Corinthe, ceux-ci n’avaient même pas d’église, encore moins une cathédrale. Encore très peu nombreux, rejetés par les juifs et moqués par les païens –en attendant de véritables persécutions-, ils se réunissaient dans leurs maisons, comme il est dit dans les Actes des Apôtres. « Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. Tous les croyants mettaient tout en commun. Ils rompaient le pain dans leurs maisons, prenant leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple. Et chaque jour, le Seigneur adjoignait à la communauté ceux qui seraient sauvés » (Ac 2,42-47).

La leçon est claire, et toujours plus d’actualité. Nous aimons notre cathédrale, nous la soignons, nous l’admirons, nous lui disons « bon anniversaire » en ce jour de commémoration de sa consécration. Mais nous savons que l’église –avec petit e- est là pour abriter l’Eglise avec grand E-, la seconde étant de loin la plus importante puisque, en cas de nécessité, elle peut même subsister en se passant de la première.
Donc l’Eglise, c’est nous, la communauté faite de pierres vivantes. « Vous êtes la maison que Dieu construit », rappelait St Paul aux Corinthiens, qui ajoutait : « Vous êtes le temple de Dieu puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Oui, le temple de Dieu est sacré et ce temple, c’est vous. »

Une église - a fortiori une cathédrale- est un important signe d’Eglise dans une cité. La nôtre domine tous les autres bâtiments, comme un doigt levé très haut vers le ciel. Mais c’est à nous, l’Eglise des croyants, de faire signe dans la société qui nous entoure par notre manière de vivre en témoignant pour l’Evangile du Christ.
Nous ne faisons plus « nombre », nous sommes devenus un petit troupeau. Mais nous sommes bâtis sur une fondation solide qui s’appelle le Christ lui-même, avec le travail des architectes que sont les apôtres et tous ceux qui, après eux et comme eux, s’engagent pour rendre vivantes nos communautés, même si elles sont plus petites aujourd’hui.
Ils étaient douze au départ, avec Marie et quelques disciples rescapés de la grande épreuve de la passion et de la mort du Christ. Parmi eux, comme aujourd’hui d’ailleurs, surtout des femmes.
Ils ont misé sur le Christ vivant, ils se sont cramponnés à la foi pascale au milieu des contradictions et même des persécutions. Ils ont donné l’exemple de communautés unies et chaleureuses, au point que les autres disaient : « Voyez comme ils s’aiment ». L’amour, voilà le plus beau signe que nous puissions montrer, avec la ferveur d’une foi qui prie, dans ou hors des églises, pour donner ou redonner à notre monde le goût de chercher d’abord le Royaume de Dieu.

Vous le savez sans doute. Bientôt, à savoir le week-end du prochain Jeûne fédéral, tous les chrétiens de Fribourg, de manière œcuménique, veulent donner un signe fort au cœur de notre ville. C’est FestiBible, une fête autour de la parole de Dieu, qui voudrait la faire désirer et connaître au-delà de nos cercles habituels. Je suis sûr que vous serez de la fête en entraînant d’autres avec vous. Nous aimerions tellement que puisse se réaliser, aujourd’hui encore, ce que l’évangile de ce jour rapporte : « Quand il se releva d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent ce qu’il avait dit. Ils crurent aux prophéties de l’Ecriture et à la parole de Jésus. »

« Sois sans crainte, petit troupeau, disait Jésus, car il a plu à votre Père de vous donner le Royaume. » A nous et à beaucoup d’autres. Ensemble, on essayera de le leur dire et de le leur faire goûter.

Claude Ducarroz

Ecoutez le chauffeur

Fleur de vie

Ecoutez le chauffeur !

Il faut écouter les chauffeurs de bus. Ils sont les témoins privilégiés de notre humanité. Humaine et parfois inhumaine.
Celui que j’ai rencontré me raconte cent expériences positives, dans le registre de la solidarité et du bon cœur en actes. Mais il me dit aussi combien certaines personnes sont capables d’égoïsme crasse, de manque de respect à l’égard des êtres et des choses, de violence même. Et d’avouer : « J’en ai assez de remplacer les parents auprès d’adolescents en goguette qui semblent n’avoir jamais rencontré de vrais adultes sur leur chemin. » Vulgarités, insolences, déprédations semblent devenues le pain quotidien de certains jeunes, notamment dans les transports publics.
Il ne faut pas généraliser. Il y a encore, heureusement, beaucoup de jeunes qui savent intégrer les vraies valeurs dans la difficile construction de leur personnalité, ce qui n’empêche pas quelques défoulements joyeux, mais respectueux. Peut-être les adultes sont-ils les premiers interpellés dans certains débordements de notre jeunesse. Avons-nous su leur donner de bons exemples, leur expliquer certaines exigences indispensables à la convivance humaine, leur faire désirer une vie qui soit autre chose qu’une course effrénée à l’argent, aux plaisirs faciles, aux divertissements de pure consommation ?
Pas simple d’être parents d’ados par les temps qui courent ! Beaucoup éprouvent la tentation de baisser les bras, de tout laisser faire, de démissionner de leurs responsabilités. J’aimerais leur dire « Tenez bon », non sans reconnaître qu’il est plus commode de le dire que de le faire.
Courage !
1626 signes Claude Ducarroz

vendredi 20 août 2010

Signes des temps

Fleur de vie

Signe des temps

Oui, signe des temps dans l’Eglise de chez nous.
En une seule journée, j’ai reçu trois appels urgents qui sollicitent le ministère d’un prêtre. Pour une messe en paroisse ce prochain dimanche, pour un enterrement et pour une messe dans un monastère. Chaque fois, les responsables m’ont avoué avoir déjà essayé auprès d’autres prêtres. Sans succès. Des laïcs inquiets doivent se débrouiller pour trouver eux-mêmes le prêtre dont ils ont besoin. Telle est notre situation, notamment durant l’été.
Je ne me console pas de savoir que la pénurie de prêtres est encore plus grave ailleurs, là où un seul prêtre doit assumer le ministère sur un vaste territoire ou au service de plusieurs dizaines de clochers.
L’Eglise catholique a peu à peu choisi de conférer le ministère presbytéral aux seuls hommes (masculins) ayant en plus la vocation au célibat. C’est un choix qui a donné de beaux fruits de dévouement pastoral et même de sainteté. Il a aussi occasionné des souffrances et des ruptures. Aujourd’hui, on constate que cette restriction dans les « possibles » du ministère de prêtres conduit à une raréfaction drastique des candidats et par conséquent des consacrés. Et donc à un dramatique déficit pastoral.
Une révision profonde des chemins d’accès au ministère presbytéral s’impose. Pour la vitalité des communautés, et notamment pour leur vie eucharistique, toutes choses qui sont encore plus précieuses que la discipline actuelle dans l’Eglise catholique d’Occident. Car en Orient, y compris dans notre Eglise, il en est tout autrement. Donc…
1570 signes Claude Ducarroz

samedi 14 août 2010

Homélie pour l'Assomption de Marie

Assomption 2010


Connaissez-vous Murillo ? Impossible de l’ignorer si vous visitez un jour le musée du Prado à Madrid. Ce peintre andalou du 17ème siècle a peint de nombreux tableaux représentant la Vierge Marie dans un style tendre et suave. On y voit Marie dans l’azur, sur des nuages, entourée d’anges qui l’escortent dans son voyage vers les cieux. C’est émouvant, un peu sucré et certainement fort pieux, dans l’ambiance de la Contre-Réforme qui voulait combattre les dénis protestants autour du culte marial en flattant la sensibilité catholique.

Peut-être est-ce un peu ainsi –à la Murillo- que vous vous représentez le mystère de l’assomption de Marie que nous célébrons en ce jour. Il est vrai qu’une certaine piété contribue justement à éloigner Marie de nous en cette fête.

Tant de privilèges sont mis en évidence. Après l’immaculée conception, la virginité perpétuelle malgré la maternité, voici cette résurrection anticipée qui la place ailleurs, au dessus du commun des mortels…que nous sommes. Marie reine des anges, Marie reine des saints, Marie glorieuse reine de l’univers : autant de titres qui semblent en rajouter à l’exaltation de la petite servante du Seigneur.

Vous connaissez sans doute ce cantique marial : « La première en chemin », qui veut ramener Marie dans le pèlerinage de l’Eglise avec nous. Mais peut-être même faudrait-il dire « la deuxième en chemin ».

Le premier ressuscité, « premier-né d’entre les morts, celui qui obtient en tout la primauté », comme le rappelle l’apôtre Paul aux Galates (1,18), c’est évidemment le Christ Jésus. Mais heureusement pour nous, il n’est pas un ressuscité solitaire, une sorte d’égoïste de la vie éternelle. Comme le dit encore le même apôtre, « le Christ est l’aîné d’une multitude de frères et sœurs ». Il entraîne donc à sa suite, jusque dans sa gloire, toute l’humanité sauvée. « Tous revivront dans le Christ, ajoute encore saint Paul, mais chacun à son rang ».

C’est là que nous retrouvons Marie, la première, si l’on veut, mais après le Christ, derrière lui. Car c’est de lui qu’elle tient sa gloire. Elle lui avait donné son humanité d’humilité, semblable à la nôtre. Maintenant c’est lui, à partir de son humanité ressuscitée, qui confère à sa mère une humanité transfigurée. Pour Marie, l’assomption, c‘est du pur cadeau, reçu de Jésus, qui veut associer ainsi de plus près sa mère à son triomphe de bonheur et de beauté.

De Marie aussi, surtout dans sa gloire, on peut dire : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » Sans doute sa toute-sainteté l’a-t-elle préparée à cette transparence de lumière céleste. Mais la sainteté et la clarté demeurent des fruits du mystère pascal de Jésus, celui qui a en tout la primauté, mais aussi celui qui sait partager avec tous ses frères et sœurs les retombées de grâces issues de sa mort offerte par amour et de sa résurrection glorieuse.

Partage de vie bienheureuse d’abord avec Marie, comme il se doit. Mais aussi avec nous. Car il ne faut pas isoler Marie, ni de son Fils dont elle reçoit tout, ni de nous, ses enfants, parce que nous sommes de la même famille. Marie nous précède, mais elle ne nous lâche pas pour autant.
Comme le premier de cordée qui parvient au sommet avant les autres. Ce n’est pas pour pavoiser en vainqueur solitaire, tandis que les autres la regarderaient d’en bas, en restant misérablement dans la plaine. Non. Nous sommes de la même expédition en forme de pèlerinage d’éternité, nous vivons une solidarité de salut.

L’assomption de Marie doit justement nous convaincre de deux choses :
Que nous sommes promis au même destin qu’elle, à savoir l’entrée de notre humanité complète, avec toutes ses dimensions, dans la gloire de la Trinité,
et d’autre part que c’est possible, que c’est même en route, que c’est peut-être pour bientôt.

Contempler Marie dans sa gloire exceptionnelle ne doit pas nous décourager sur le chemin de notre vie, quelles que soient nos difficultés ou nos échecs. Au contraire, son assomption nous donne une assurance de plus que se réalisera aussi pour nous –quand ou comment, peu importe, ne soyons pas trop curieux- cette phrase de l’évangile : « Je vais vous préparer une place… Je reviendrai vous prendre avec moi…Là où je suis, vous serez vous aussi. » Avec moi. On peut donc ajouter « avec Marie », puisqu’il ne faut jamais séparer Marie ni de son fils ni de nous ses enfants.

L’assomption de Marie est donc une fête de confiance et d’optimisme, si l’on songe à l’aboutissement final de notre existence. Encore faut-il, si possible, emprunter le même chemin qu’elle pour arriver avec elle au même sommet. Il n’y a pas d’autre route que celle du Christ qui nous a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne va au Père que par moi. »
Jésus notre chemin : c’est celui qu’a parcouru Marie depuis sa première déclaration « Qu’il me soit fait selon ta parole », jusqu’à sa dernière invitation, destinée à nous : « Faites tout ce qu’il vous dira ».

Chaque fois que nous mettons en pratique l’Evangile, avec la grâce du Saint-Esprit, nous avançons d’un pas vers notre destinée pascale qui est aussi mariale. Nul doute que Marie, comme une bonne mère, nous donne la main au cours de ce laborieux pèlerinage, qu’elle nous relève quand nous tombons, qu’elle nous console quand nous pleurons, qu’elle nous encourage sans cesse à recommencer, elle dont la foi fut sans faille mais pas sans épreuves.

Sainte Marie, prie pour nous pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort, pour le rendez-vous de notre assomption à nous.

Claude Ducarroz

mercredi 11 août 2010

Assez, mais pas trop!

Fleur de vie

Assez, mais pas trop !

Dans une église d’une petite ville espagnole. Elle est consacrée à l’apôtre Jean, mais le culte marial domine les représentations. Curieux, je me suis mis à compter. Il y a 11 statues de Marie dans ce sanctuaire.
Il est vrai que le curé-doyen de mon enfance, fort dévot de la Sainte Vierge, nous disait aussi, avec des formules latines à l’appui : « De Marie, on ne dira jamais assez. Ni trop d’ailleurs ».
Il y a sans doute beaucoup de foi sincère dans le culte à Marie signifié par la multiplication des images, statues et autres icônes. On trouve aussi dans certaines familles des photos de la maman défunte dans les multiples circonstances de son existence.
N’empêche qu’une telle inflation mariale me gêne un peu. Certes Marie a prophétisé elle-même que toutes les générations la proclameront bienheureuse (Lc 1,48). Mais faut-il pour cela donner libre cours à toutes les imaginations pieuses autour de la vie de Marie, d’ailleurs parfois avec un goût fort discutable ? Qu’en pense la « petite servante du Seigneur » louée pour son humilité et sa discrétion ?
A l’heure de l’œcuménisme, le concile Vatican II nous a rappelé que « la véritable dévotion mariale ne consiste pas en un mouvement stérile et éphémère de la sensibilité ni en une vaine crédulité, mais qu’elle procède de la vraie foi…qui nous pousse à aimer cette Mère d’un amour filial et à poursuivre l’imitation de ses vertus. »
L’un des premiers mots de Marie : « Qu’il me soit fait selon ta parole ». Et le dernier : « Faites tout ce que Jésus vous dira. »
Et tout le reste est tellement secondaire !
1602 signes Claude Ducarroz

mercredi 4 août 2010

Foi et amour

Fleur de vie

Foi et amour

Dans l’avion. Je me retrouve à côté d’un couple inconnu, d’apparence plutôt timide. C’est le moment du décollage, toujours un peu stressant. Monsieur et Madame font un beau signe de croix. Visiblement, ils prient. Et puis ils se tiennent par la main, tendrement. Ils ont gardé ce contact d’affection tout au long du voyage. En croyants et en amoureux.
J’ai été touché et surtout édifié par cette attitude, faite de simplicité et de sincérité. Les sceptiques diront qu’il s’agissait de conjurer la peur dans un véhicule instable qui peut provoquer quelque angoisse. J’interprète plutôt ces gestes comme les signes d’une grande foi et d’un bel amour. Finalement dans les évènements de la vie, même la plus quotidienne, n’est-ce pas la foi qui illumine la route, l’amour qui donne la force de toujours aller de l’avant ? On le vérifie dans les moments plus difficiles, quand l’existence tangue, quand il y a des turbulences, quand la météo intérieure est à l’orage. Mais la foi et l’amour, surtout quand ils se donnent la main, ne sont-ils pas le pain de chaque jour, celui qui ouvre à la joie partagée, celui qui transfigure la banalité des heures en clairière de fête intime et intense ?
Dans la grisaille des mauvaises nouvelles, dont les médias nous arrosent trop souvent, il fait bon trouver au bord de sa route quelques fleurs de vie en forme de marguerite, avec le soleil de la foi au cœur de la perle et des pétales d’amour tournés vers les autres, qui nous rendent le goût de vivre.
Que ce soit sur terre ou dans les airs ! En attendant le Royaume des Cieux !
1586 signes Claude Ducarroz